La FNEA

La Fédération Nationale des Etudiants en Audioprothèse (FNEA) est une Association Etudiante de loi 1901 rassemblant l’ensemble des étudiants de France en préparation au Diplôme d’Etat d’audioprothésiste. 

La FNEA

La Fédération Nationale des Etudiants en Audioprothèse (FNEA) est une Association Etudiante de Loi 1901 rassemblant l’ensemble des étudiants de France en préparation au Diplôme d’Etat d’Audioprothésiste.

Entre 19 000 professionnels de santé, selon la préfecture de police, et 40 000 selon les organisateurs, ont défilé dimanche 15 mars dans l’après-midi à Paris pour protester contre le projet de loi de Santé.

La manifestation, initiée par les syndicats d’internes fin janvier, a rassemblé une grande majorité des médecins et étudiants en médecine, mais aussi des pharmaciens, des chirurgiens-dentistes, une cinquantaine d’audioprothésistes aussi, qui ont défilé aux côtés des paramédicaux de l’ensemble des régions de France, à l’appel de la quasi-totalité des syndicats de professionnels de santé libéraux. Le Syndicat national des médecins spécialisés en ORL (SNORL), qui participait également à la manifestation, a pour sa part recensé 200 médecins ORL dans le cortège.

Le cortège, gonflé de ballons, de slogans et de tirs de fumigènes, s’est étiré de la place Denfert-Rochereau (14e arrondissement), vers 14 heures, jusqu’à la place Vauban (7earrondissement), à quelques dizaines de mètres du ministère des Affaires sociales et de la Santé, où il s’est dispersé dans le calme peu après 17 heures.

Comme de nombreux syndicalistes se sont plu à le rappeler, le texte semblait faire l’unanimité contre lui chez les participants. Des médecins de tous horizons ont mis en avant un « ras-le-bol » global. Tous ont mis en avant leur mécontentement à l’égard des caisses d’assurance maladie, redoutant que la généralisation du tiers payant n’accroisse encore les démarches administratives et la paperasserie, ainsi que le rôle croissant des complémentaires santé.

Pour fermer la marche se trouvaient le camion rouge du Mouvement pour la santé pour tous, collectif de 45 organisations représentant en quasi-totalité des professionnels libéraux, dont le Syndicat national des audioprothésistes-Unsaf, qui réclamaient non pas la réécriture du projet de loi, mais son retrait pur et simple. Le but de cette mobilisation est « d’alerter les Français sur les risques de perte du libre-choix de leur soignant et de disparition du secret médical », faisait savoir le Mouvement pour la santé de tous, qui souhaite « donner une chance à la rédaction d’une vraie réforme visant à améliorer la qualité, la continuité et la coordination des soins sur tout le territoire ». Luis Godinho, le président de l’Unsaf soulignait lors de la manifestation la “solidarité des audioprothésistes avec les autres acteurs du parcours de soin de l’audition : les médecins généralistes, les ORL, les orthophonistes et, plus largement avec tous les professionnels de la santé présents aujourd’hui.

À l’issue de la manifestation, la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes a reçu pendant près d’une heure trente au ministère une délégation des principaux organisateurs, dont les syndicats représentatifs des médecins libéraux, pour leur confirmer les ajustements au projet de loi annoncés en début de semaine lors d’une conférence de presse. Lors d’un bref point presse suivant cette entrevue, Marisol Touraine a rappelé sa « volonté de dialogue » avec les professionnels. Elle a confirmé le maintien de l’examen du texte par le Parlement, qui débutera mardi soir par la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, avec le dépôt d’amendements du gouvernement rédigés suite à la concertation engagée fin janvier avec les professionnels de santé. Pour Marisol Touraine, ces amendements sont à même de « répondre aux préoccupations » des professionnels de santé, notamment sur les garanties apportées aux praticiens pour la généralisation du tiers payant ou l’organisation de communautés professionnelles territoriales de santé.

Elle a par ailleurs assuré aux jeunes médecins que la liberté d’installation ne serait pas remise en cause. Interrogés à l’issue de ce point presse, les syndicats de médecins libéraux étaient partagés sur la réponse de la ministre face à la mobilisation de la profession, soulignant qu’ils n’avaient pas pu consulter les amendements qu’elle entendait déposer sur le texte.

« Il y a un signal d’écoute de Marisol Touraine et du gouvernement, reste à voir si ce signal comprend les mesures dont nous avons besoin », a observé le docteur Claude Leicher, président du Syndicat des médecins généralistes (MG France). « Malgré 40 000 médecins toutes générations confondues qui se sont réunis à Paris contre le projet de loi Santé, la ministre n’a rien annoncé de nouveau », a déploré le Dr Jean-Paul Ortiz, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF). « Ce projet de loi de santé doit bouger, la ministre doit entendre la colère des médecins (…). Or aujourd’hui nous n’avons eu aucune avancée », a-t-il ajouté. « Il y avait 40 000 personnes dans la rue, et rien ne change. Nous avons affaire à un mur », a déploré le Dr Hamon, stigmatisant la « surdité » du gouvernement et annonçant la poursuite des pétitions contre la loi signées par les patients, avec pour objectif un million de signatures.

Source : http://www.edp-audio.fr/actualites/professions/4490-manifestation-record-contre-le-projet-de-loi-sante

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