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Challenge Auditien 2017

 

1er Challenge Auditien – C’est parti !

Les premiers étudiants ont déjà commencé à améliorer leur score pour tenter de gagner un voyage aux US et assister à la convention des audiologistes américains.
Pour participer c’est simple : utiliser votre login personnel reçu par mail et connectez-vous à http://auditiens.net  Si vous avez besoin d’un nouveau login, envoyez-nous un mail à challenge@auditien.fr

Jusqu’au 24 mars, réalisez 10 à 20 jeux sur la plateforme du premier serious-game du secteur de l’audition. Les meilleurs scores participeront à la finale lors du 39ème congrès des audioprothésistes du 24 au 26 mars 2017 au Palais des Congrès de Paris.

 

Le gagnant remportera un voyage pour assister à la convention AudiologyNOW! du 5 au 8 avril 2017 à Indianapolis-USA !

Pour participer,

1) Inscris-toi en tant qu’étudiant DE d’audioprothésiste auprès de ton BDE.

2) Joues aux  jeux du concours et marques le plus de points possibles (tu peux faire les jeux plusieurs fois pour t’améliorer et améliorer ton score).

3) Si tu es le meilleur, rendez-vous à Paris pour la finale, pendant le 39ème congrès des audioprothésistes.

4) Si tu es VRAIMENT le meilleur, tu gagnes un voyage aux USA – Pour la convention AudiologyNOW!

 

A vous de jouer

Connectez-vous sur la plateforme du serious-game sans attendre !

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Actualités 2017 des BDE

Voici les actualités très récentes des BDE :

 

Lyon :

 

Le 11 février s’est tenue une journée de rencontre entre étudiants et professionnels de l’audioprothèse. Cette journée, organisée par la faculté de Lyon, et par l’AGEAL, permet aux futurs audioprothésistes d’êtres confrontés au marché du travail, et favorise leur recherche d’emploi. Un créneau de présentation des différentes sociétés a été offert à chaque intervenant. Le midi, un buffet a été proposé aux participants. De plus, en fin de journée, un temps pour les entretiens individuels avec les potentiels employeurs était prévu.

Bordeaux

 

Les étudiants bordelais furent sollicités lors de l’édition 2017 de l’Hôpital Des Nounours. Le but est d’accompagner des enfants de 5 à 7 ans dans un parcours de santé personnalisé. L’enfant vient avec son nounours et rencontre les différentes filières de santé médicales et paramédicales. Cet accompagnement est assuré par les étudiants de santé.

Nous vous invitons à vous rendre sur le site de l’association : http://hopitaldesnounours.fr/

Nous remercions les étudiants bordelais d’avoir représenté les étudiants en audioprothèse lors de cet évènement

 

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La JNA 2016 offre des audiomètres portables aux BDE

Lors de l’EPU 2016, un audiomètre portable a été offert par la JNA à chaque Bureau Des Étudiants des 7 écoles de France.

Ceci est une véritable opportunité pour les écoles de développer et de diversifier leurs actions de prévention.

Un grand merci à la JNA qui officialise son partenariat par cette action, et avec qui nous collaborons depuis notre création.

 

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EPU 2016

La FNEA est présente à l’EPU 2016.

Avec de nombreuses nouveautés à vous présenter. Notamment Le Guide Pratique sur le fonctionnement et l’entretien des appareils de correction auditive, la distribution d’un audiomètre portable pour chaque BDE, offert par notre partenaire JNA, l’annonce et la présentation du Larsen 7…

Vous étiez nombreux à avoir visité notre stand vendredi nous vous attendons encore plus nombreux ce samedi!

Nous remercions le CNA pour nous avoir permis d’organiser notre stand.

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Phon’Actu 2015 : La newsletters de PHONAK

Phonak vient tout juste de lancer sa newsletter étudiante, vous pouvez trouver la première édition en suivant ce lien.
Elle traite les sujets suivants : les Universités d’Eté Phonak, interview de la FNEA et les nouveautés technologiques.

Nous tenons à remercier Phonak de laisser les étudiants s’exprimer via cette newsletter.

Pour s’inscrire à Phon’Actu : cliquez ici

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CDP SNORL/UNSAF : « L’utilisation d’appareils auditifs évite le sur-déclin cognitif constaté chez les malentendants âgés »

Communiqué SNORL-UNSAF : « L’utilisation d’appareils auditifs évite le sur-déclin cognitif constaté chez les malentendants âgés »

“L’utilisation d’appareils auditifs évite le sur-déclin cognitif constaté chez les malentendants âgés

Le coût du déficit auditif non traité est considérable selon les études médico-économiques. Sur le plan de la santé publique, une étude menée par des chercheurs de l’Inserm établit que l’utilisation d’appareils auditifs évite le sur-déclin cognitif constaté chez les malentendants âgés.
Ces résultats, obtenus à partir de l’étude épidémiologique PAQUID, sont publiés dans Journal of the American Geriatrics Society.

Le SNORL (Syndicat National des médecins spécialisés en ORL et CCF) et l’UNSAF (Syndicat National des Audioprothésistes) expliquent, grâce à une fiche informative, les rôles respectifs du médecin ORL et de l’audioprothésiste dans la prise en charge du déficit auditif.

Le déficit auditif : un problème méconnu dont la fréquence s’accroit avec le vieillissement de la population

Le vieillissement s’accompagne d’une diminution progressive des capacités neurosensorielles, notamment auditives. La fréquence de ces troubles chez la personne âgée tend souvent à les banaliser. Pourtant, de par leur prévalence et leurs conséquences, la prise en charge des troubles auditifs chez le sujet âgé est un véritable enjeu de santé publique. Diverses études suggèrent en effet leur implication dans le fonctionnement cognitif, la dépression, les activités sociales, les actes courants de la vie quotidienne ou encore les comorbidités. Dans une étude épidémiologique américaine1, un lien a été rapporté entre la sévérité de la perte auditive et le déclin cognitif. Néanmoins, peu de données existent sur le déclin à long terme des personnes âgées ayant des troubles de l’audition et sur l’effet éventuel que pourrait avoir leur prise en charge au moyen d’un appareil auditif. Grâce au recul, aujourd’hui très important, de l’étude épidémiologique PAQUID, il a été possible d’analyser l’effet des troubles auditifs, avec ou sans appareillage, sur l’évolution des fonctions cognitives au sein d’une cohorte suivie pendant 25 ans.

L’étude épidémiologique bordelaise PAQUID

PAQUID est une étude de cohorte ayant donné lieu à de très nombreuses publications sur l’épidémiologie de la maladie d’Alzheimer et de la dépendance. Débutée au début des années 90, la cohorte PAQUID a inclus 3777 personnes âgées de 65 ans et plus. Tous les deux ans environ, les participants recevaient la visite d’une psychologue qui réalisait une évaluation globale de leur état de santé au moyen de différents questionnaires, échelles et tests, portant sur leur santé physique, fonctionnelle, psychologique et cognitive. Les participants ont été suivis pendant 25 ans, faisant de la cohorte PAQUID, l’une des études épidémiologiques dans le domaine de la gérontologie, ayant l’un des suivis les plus longs dans le monde.

Le déclin cognitif des personnes appareillées est similaire à celui des normo-entendants

Cette étude confirme que le déclin cognitif est majoré chez les personnes âgées ayant un trouble de l’audition. Elle suggère également, et ce pour la première fois, qu’il n’existerait pas de lien direct entre trouble auditif et déclin cognitif. En effet, avec une prise en charge par des appareils auditifs, le déclin cognitif chez les sujets ayant une perte auditive n’est plus majoré comparativement aux sujets sans perte auditive.

« Ces résultats sont en faveur du dépistage et de la prise en charge des troubles de l’audition », déclare le Professeur Amieva. « Avec d’autres stratégies de prévention telles que l’exercice physique, un régime alimentaire de type méditerranéen, le maintien d’une bonne audition devrait figurer parmi les stratégies de “vieillissement réussi” à promouvoir ».

Une fiche d’information de référence en matière de déficits auditifs

Afin de promouvoir cette étude inédite et de mettre en avant le parcours de soins de l’audition, le SNORL (Syndicat National des médecins spécialisés en ORL et CCF) et l’UNSAF (Syndicat National des Audioprothésistes) ont mis au point, pour la première fois, une fiche informative.
Elle est destinée au corps médical et aux patients, afin de les sensibiliser aux risques d’un déficit auditif non pris en charge et de leur expliquer les rôles respectifs du médecin ORL et de l’audioprothésiste. Téléchargeable sur le site du SNORL, « Votre médecin ORL vous informe sur les déficits auditifs » : http://www.snorl.org/wp-content/uploads/2015/10/Votre-m%C3%A9decin-ORL-vous-informe-sur-les- d%C3%A9ficits-auditifs-20-10-2015.pdf

« Nous sommes très heureux d’être associés, avec le SNORL, à la présentation de cette étude aux résultats extrêmement révélateurs. L’utilisation d’appareils auditifs a maintenant un rôle démontré dans la prévention du déclin cognitif, un des principaux facteurs de perte d’autonomie.
L’amélioration de la prise en charge des audioprothèses pour les adultes, dont les tarifs n’ont pas été revus depuis 1986, pourra se faire au bénéfice de la qualité de vie des utilisateurs et au bénéfice des finances publiques. En effet, les coûts d’intervention sont sans commune mesure avec les dépenses engendrées par la perte d’autonomie », conclut Luis Godinho, Président de l’UNSAF.

Sources de l’étude scientifique

Self-reported hearing loss, hearing aids, and cognitive decline in elderly adults: A 25-year study.Amieva H, Ouvrard C, Giulioli C, Meillon C, Rullier L, Dartigues JF. J Am Geriatr Soc. 2015 Oct;63(10):2099-104. http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/jgs.13649/abstract

Contact Presse
Erika Nardeux
erika.nardeux@sinenomine.fr
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« Avenir de l’Audioprothèse » : établir une doctrine commune vis-à-vis des Ocam

“À l’occasion d’une conférence de presse jeudi 26 février, le Syndicat National des Audioprothésistes-Unsaf, le Syndicat national des entreprises de l’audition (Synea) et le Collège national d’audioprothèse (CNA) ont formalisé le lancement de l’initiative « Avenir de l’Audioprothèse », qui vise à défendre les spécificités du métier d’audioprothésiste.

Son objectif : fédérer les acteurs du secteur afin de parler d’une même voix dans le respect des spécificités de chacun et gagner ainsi en légitimité à la fois auprès des pouvoirs publics, mais également auprès du grand public. Et, dossier prioritaire, sensibiliser les décideurs à la nécessaire augmentation de la prise en charge de l’audioprothèse en France.

 Aussi, l’ordre du jour concernait ce matin les plates-formes mises en place par les OCAM en audioprothèse.

Guillaume Flahault, le président du Syndicat national des entreprises de l’audition (Synea) a de ce fait énoncé les critères d’acceptabilité vis-à-vis des Ocam et qui impliquent nécessairement :

  • La liberté de choix du patient : 
    Cela implique l’absence de réseaux « étroits ». Le principe de liberté de choix du patient exclut de fait des orientations trop directives données aux patients et des écarts trop élevés dans les remboursements différenciés.
  • La reconnaissance du postulat que la qualité de la prestation est la clé de la réussite de l’appareillage : 
    Un principe qui exclut une sélection des produits basée uniquement sur le prix et des prix imposés qui ne permettraient pas une prestation qualitative.
  • La reconnaissance mutuelle et l’indépendance de chaque métier.
    Cela exclut l’intrusion dans la relation client/fournisseurs, mais également la définition de protocoles d’appareillages par les Ocam, la sélection ou l’exclusion de certains fabricants ou de certains produits, la définition des prix par les Ocam et qui pourraient être différents entre eux et enfin, tout ou partie d’un assortiment produit par les Ocam, ce qui pourrait orienter le choix du professionnel de l’audition.

« Ne laissons pas des tiers se substituer à l’audioprothésiste dans l’exercice de sa profession », concluait Guillaume Flahault avant de laisser la parole au président de l’Unsaf, Luis Godinho.

« Je tiens à rappeler que le libre choix de l’appareil auditif par l’audioprothésiste est prévu par la loi », soulignait Luis Godinho avant de citer que :

  • Depuis la Loi n° 67-4 du 3 janvier 1967, l’audioprothésiste, qui procède à l’appareillage des déficients de l’ouïe, a la responsabilité légale du choix, de l’adaptation, de la délivrance et du suivi pendant toute la durée de vie de l’appareillage.
  • En 2013, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a justifié la législation en vigueur en soulignant qu’ « aucun professionnel, sauf l’audioprothésiste, n’est compétent pour effectuer cette opération de préconisation, essai, accompagnement ». « Le choix de la prothèse est donc laissé aux seules mains de l’audioprothésiste et ne pourrait être contrôlé que par un professionnel disposant de la même compétence. »

« Par ailleurs, un cadre légal interdit des négociations directes entre les plates-formes et les fabricants », précisait-il avant de citer :

  • Tout appel d’offres, référencement ou sélection, entraînant des négociations directes entre plateformes de référencement et fabricants d’appareils auditifs, est en contradiction avec l’article L.4361-1du Code de la Santé Publique (CSP).
  • Toute influence dans le choix de l’appareil ou de la gamme d’appareils auditifs par la plate-forme est également incompatible avec l’article L4361-1 du CSP.

« Enfin, il existe une forte hétérogénéité des prestations fournies, en fonction de la plateforme dont dépend le patient », expliquait encore Luis Godinho :

  • Les tarifs plafonds mis en place par les plates-formes sont très variables pour la fourniture et l’adaptation du même appareil auditif.
  • Un audioprothésiste, s’il adhère à plusieurs plates-formes, pourrait être amené à pratiquer des tarifs différents pour un même produit, la durée de la prestation associée devenant la seule variable d’ajustement.
    Les tarifs les plus faibles correspondront ainsi à un suivi minimal du patient, entraînant une baisse de la qualité de son parcours de soins.

Pour Éric Bizaguet, président du Collège national d’audioprothèse, « la restriction du choix prothétique peut-être dommageable dans le processus d’appareillage d’un malentendant. Et d’insister : Le libre choix du fabricant et du produit par l’audioprothésiste est indispensable à la qualité de la prise en charge. Il faut assurer au malentendant l’accès à l’aide auditive la plus adaptée à ses besoins. Aussi, plus globalement, toute restriction est dommageable en médecine ! De ce fait, il faut impérativement aujourd’hui que les plates-formes  et comprennent mieux notre travail, notre métierLe risque in fine, est que se crée une audioprothèse à deux vitesses, et ce au sein d’un même laboratoire… », insistait-il. Des propos repris par Luis Godinho qui précisait : « Si on fait une sélection de fabricants, on enlève des solutions thérapeutiques et on prive le malentendant d’un accès à l’intégralité du panel d’innovations que les différents fabricants présents sur le marché proposent aujourd’hui aux malentendants. Aussi je tiens à préciser qu’en audioprothèse contrairement par exemple à l’optique, secteur d’activité avec lequel nous sommes souvent comparés, nous ne traitons pas de problème “géométrique”, mais de problèmes sensoriels… »

Liberté de choix du patient ; reconnaissance du postulat que la qualité de la prestation est la clé de la réussite de l’appareillage ; reconnaissance mutuelle et l’indépendance de chaque métier : trois principes qui scellent les bases de la doctrine commune mise en place par « Avenir de l’audioprothèse » dans le rapport qu’entretien la profession vis-à-vis des Ocam. Aussi, l’initiative « Avenir de l’audioprothèse » ne souhaite pas entamer une « guerre » à l’encontre des Ocam, avec lesquels un véritable discours est désormais instauré grâce au travail commun de tous les syndicats de la profession. Elle souhaite plutôt ouvrir un débat public sur la question des réseaux d’audioprothésistes. Gageons que la profession ainsi rassemblée, saura faire connaître les spécificités du métier d’audioprothésiste aux organismes complémentaires d’assurance maladie, afin que la qualité de la prise en charge audioprothétique puisse être pérennisée dans le temps.”

Article d’EDP-Audio 

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Manifestation record contre le projet de Loi Santé

Entre 19 000 professionnels de santé, selon la préfecture de police, et 40 000 selon les organisateurs, ont défilé dimanche 15 mars dans l’après-midi à Paris pour protester contre le projet de loi de Santé.

La manifestation, initiée par les syndicats d’internes fin janvier, a rassemblé une grande majorité des médecins et étudiants en médecine, mais aussi des pharmaciens, des chirurgiens-dentistes, une cinquantaine d’audioprothésistes aussi, qui ont défilé aux côtés des paramédicaux de l’ensemble des régions de France, à l’appel de la quasi-totalité des syndicats de professionnels de santé libéraux. Le Syndicat national des médecins spécialisés en ORL (SNORL), qui participait également à la manifestation, a pour sa part recensé 200 médecins ORL dans le cortège.

Le cortège, gonflé de ballons, de slogans et de tirs de fumigènes, s’est étiré de la place Denfert-Rochereau (14e arrondissement), vers 14 heures, jusqu’à la place Vauban (7earrondissement), à quelques dizaines de mètres du ministère des Affaires sociales et de la Santé, où il s’est dispersé dans le calme peu après 17 heures.

Comme de nombreux syndicalistes se sont plu à le rappeler, le texte semblait faire l’unanimité contre lui chez les participants. Des médecins de tous horizons ont mis en avant un « ras-le-bol » global. Tous ont mis en avant leur mécontentement à l’égard des caisses d’assurance maladie, redoutant que la généralisation du tiers payant n’accroisse encore les démarches administratives et la paperasserie, ainsi que le rôle croissant des complémentaires santé.

Pour fermer la marche se trouvaient le camion rouge du Mouvement pour la santé pour tous, collectif de 45 organisations représentant en quasi-totalité des professionnels libéraux, dont le Syndicat national des audioprothésistes-Unsaf, qui réclamaient non pas la réécriture du projet de loi, mais son retrait pur et simple. Le but de cette mobilisation est « d’alerter les Français sur les risques de perte du libre-choix de leur soignant et de disparition du secret médical », faisait savoir le Mouvement pour la santé de tous, qui souhaite « donner une chance à la rédaction d’une vraie réforme visant à améliorer la qualité, la continuité et la coordination des soins sur tout le territoire ». Luis Godinho, le président de l’Unsaf soulignait lors de la manifestation la “solidarité des audioprothésistes avec les autres acteurs du parcours de soin de l’audition : les médecins généralistes, les ORL, les orthophonistes et, plus largement avec tous les professionnels de la santé présents aujourd’hui.

À l’issue de la manifestation, la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes a reçu pendant près d’une heure trente au ministère une délégation des principaux organisateurs, dont les syndicats représentatifs des médecins libéraux, pour leur confirmer les ajustements au projet de loi annoncés en début de semaine lors d’une conférence de presse. Lors d’un bref point presse suivant cette entrevue, Marisol Touraine a rappelé sa « volonté de dialogue » avec les professionnels. Elle a confirmé le maintien de l’examen du texte par le Parlement, qui débutera mardi soir par la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, avec le dépôt d’amendements du gouvernement rédigés suite à la concertation engagée fin janvier avec les professionnels de santé. Pour Marisol Touraine, ces amendements sont à même de « répondre aux préoccupations » des professionnels de santé, notamment sur les garanties apportées aux praticiens pour la généralisation du tiers payant ou l’organisation de communautés professionnelles territoriales de santé.

Elle a par ailleurs assuré aux jeunes médecins que la liberté d’installation ne serait pas remise en cause. Interrogés à l’issue de ce point presse, les syndicats de médecins libéraux étaient partagés sur la réponse de la ministre face à la mobilisation de la profession, soulignant qu’ils n’avaient pas pu consulter les amendements qu’elle entendait déposer sur le texte.

« Il y a un signal d’écoute de Marisol Touraine et du gouvernement, reste à voir si ce signal comprend les mesures dont nous avons besoin », a observé le docteur Claude Leicher, président du Syndicat des médecins généralistes (MG France). « Malgré 40 000 médecins toutes générations confondues qui se sont réunis à Paris contre le projet de loi Santé, la ministre n’a rien annoncé de nouveau », a déploré le Dr Jean-Paul Ortiz, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF). « Ce projet de loi de santé doit bouger, la ministre doit entendre la colère des médecins (…). Or aujourd’hui nous n’avons eu aucune avancée », a-t-il ajouté. « Il y avait 40 000 personnes dans la rue, et rien ne change. Nous avons affaire à un mur », a déploré le Dr Hamon, stigmatisant la « surdité » du gouvernement et annonçant la poursuite des pétitions contre la loi signées par les patients, avec pour objectif un million de signatures.

Source : http://www.edp-audio.fr/actualites/professions/4490-manifestation-record-contre-le-projet-de-loi-sante

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MANIFESTATION – LOI MACRON – 15 MARS 2015 – PARIS

Solidaires avec les professionnels de santé, les audioprothésistes manifesteront le 15 mars

Pour les étudiants souhaitant manifester pour soutenir son futur : https://docs.google.com/forms/d/1vOb_9VWyRjGRSYvNUF-GB-j04FrP6_x6XnJ1xf-M2NM/viewform

 

Contrairement à ses engagements, Marisol Touraine permet la modification de notre système de santé par la loi Macron, à vocation économique

Alors que, selon ses déclarations, les points relatifs à la santé devaient être discutés au sein de la Loi de Santé, un article additionnel à la Loi Macron relatif à l’exercice des audioprothésistes a été adopté le 30 janvier dernier.

La Ministre des Affaires Sociales, de la Santé et du Droit des Femmes a confirmé le non respect de ses engagements en déclarant dans la presse : « Une mesure dans la loi Macron prévoit plus de transparence en matière de lunettes et d’appareils auditifs, afin de faire la lumière sur les prix ».

 

La Ministre n’entend pas nos propositions pour une meilleure prise en charge de l’audioprothèse et des troubles de l’audition

Les risques de la perte d’audition pour la santé (isolement, accélération du déclin cognitif et perte d’autonomie) sont maintenant reconnus. La faible prise en charge par l’Assurance Maladie et les organismes complémentaires laisse près de 1000€ par oreille à la charge des malades âgés malentendants.

Afin d’éviter le renoncement aux soins de ces patients, l’Unsaf a rendu publiques en 2013 ses propositions de tarifs négociés. L’IGAS souligne, dans un rapport de janvier 2014, que « l’ouverture manifestée par l’UNSAF pour proposer aux patients une offre à prix raisonnables (…) représente à cet égard une opportunité à saisir  ». Force de propositions, notre profession n’a cependant eu aucun retour de la Ministre ou de son cabinet.

 

Solidaires avec les autres professionnels de santé, les audioprothésistes manifesteront le 15 mars

  • aux côtés des autres acteurs du parcours de soins de l’audition : syndicats des médecins généralistes, syndicat des ORL (SNORL), Fédération Nationale des Orthophonistes (FNO)
  • solidaires avec toutes les autres professions de santé
  • membres fondateurs du collectif « Le Mouvement Pour la Santé de Tous ».

 

Organisation voyage et point de rendez-vous des audioprothésistes

Pour les transports vers Paris, une solution commune pour trouver des solutions est proposée : https://printempsdelasante.wordpress.com/jorganise-mon-voyage/

 Rassemblement à partir de 13H, place Denfert-Rochereau à Paris 14e, pour un départ du cortège à 14H00

POINT PRÉCIS DE RDVDevant le RER B, à l’entrée de l’avenue René Coty sur la place Denfert Rochereau.

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Trajet approximatif de la manifestation : 

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  Pour plus d’informations : president.fnea@gmail.com

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Malentendu dans la loi Macron sur… l’audioprothèse

Un amendement a introduit une obligation de devis qui mélange l’optique et les audioprothèses dans la loi Macron, et qui créerait de la confusion. Théoriquement, ce volet devait être examiné dans la loi Santé, qui pourrait encadrer les remboursements des mutuelles, comme pour les lunettes… Luis Godinho, président du Syndicat des audioprothésistes, nous livre sa réaction.

Interview de Luis Godinho, Président du Syndicat national des audioprothésistes (UNSAF)

LSA : Que change la loi Macron pour les audioprothésistes ? Quelle est la part des pure players comme Audika, des opticiens et d’internet sur ce marché ?

Luis Godinho : D’abord, le gouvernement s’était engagé à ce que les articles consacrés à la santé ne soient pas discutés dans la loi Macron, mais dans la loi Touraine sur la santé, et cet engagement n’a malheureusement pas été tenu. L’amendement adopté du député Razzy Hammadi introduit de la confusion en ajoutant une obligation de devis dans un même texte pour les opticiens et les audioprothésistes, qui nous pose problème. L’audioprothésiste n’est pas un opticien, il est fait référence à des  « vendeurs » qui n’existent pas dans l’audioprothèse, les problématiques sont totalement différentes. Nous avons déjà depuis longtemps une obligation de présenter un devis normalisé à nos patients, et, sans nous prononcer sur l’utilité d’un nouveau devis pour les opticiens, refusons la confusion résultant d’un texte commun à deux professions différentes. L’optique semble de plus en plus assimilée à un bien de consommation, ce qui n’est pas le cas de l’audioprothèse : il faut 10 à 15 heures pour parvenir à déterminer la perte d’audition et à la compenser, avec un dialogue permanent avec le patient. Impossible de vendre des audioprothèses sur internet, ça ne marche pas sans accompagnement humain. Ce n’est pas le même marché non plus : l’audioprothèse représente 900 millions d’euros de chiffre d’affaires, 6,5 fois moins que l’optique, pour 3000 audioprothésistes dont 25 % sous enseigne Audika et Amplifon, 30 % sous enseignes diverses comme Audio 2000, 30 % audioprothésistes indépendants sans enseigne, 10 % sous enseigne Audition Mutualiste et quelques pourcents pour Optical Center et Afflelou.

LSA : Les associations de consommateurs estiment qu’il n’y a pas assez de concurrence et que les audioprothèses, à 1500 euros par oreille, sont bien trop chères. Est-ce le cas ?

L.G. Si vous devez passer un scanner et que vous êtes remboursé 20 € alors que l’acte en coûte 200 €, c’est bien trop cher ! Ou trop mal remboursé ! L’audioprothèse, ce n’est pas simplement de l’achat et de la vente d’un produit. Dans les 1 500 €, remboursés 120 € par la sécurité sociale, le matériel ne représente que la moitié du coût, et le temps consacré par l’audioprothésiste à analyser la perte d’audition et à régler les appareils le reste. L’Igas et UFC-Que Choisir ont reconnu que l’intervention de l’audioprothésiste est essentielle. Qu’on demande aux malentendants, s’ils n’ont pas besoin de leur audioprothésiste !  Et si les prix paraissent élevés, les réseaux de la Mutualité Française, qui ont une vocation sociale, affichent des tarifs à peine inférieurs de 10 à 12 %. Enfin les prix moyens sont plus chers à l’étranger, de l’ordre de 1700 € en Belgique par exemple, selon l’étude la plus récente dont je dispose. L’audioprothèse est surtout trop mal remboursée par la sécurité sociale et par les complémentaires.

Besoin d’un meilleur remboursement “plancher”

LSA : Pourtant,  les remboursements des audioprothèses par les mutuelles pourraient être encadrées, comme c’est le cas pour les lunettes ?

L.G. Je suis pour un encadrement du remboursement par les mutuelles des audioprothèses, s’il nous donnait un meilleur remboursement plancher ! Nul ne met des audioprothèses pour l’esthétique, comme c’est le cas parfois pour les lunettes. Les mutuelles, qui regardent la demande, choisissent de bien rembourser les lunettes au détriment des audioprothèses. C’est simple, la surdité a un chiffre d’affaires six fois plus petit que l’optique, mais le remboursement est 18 fois moins élevé !  L’Igas a d’ailleurs écrit que le montant des remboursements était totalement déconnecté de la réalité économique, avec 120 € remboursés par la sécurité sociale et 350 € environ par les complémentaires. Les Allemands remboursent plus, environ 800 euros. Ce n’est pas pour faire plaisir aux audioprothésistes allemands ! Le gouvernement devrait avoir une approche plus médico-économique. Car si le reste à charge est très important, les gens ne s’équipent pas, et enchaînent les problèmes de santé, les chutes, les dépressions, la dépendance. L’approche doit être globale.

LSA : Un arrêté pris par le ministère de la Santé a autorisé la mise en marché des audioprothèses Sonalto dans les pharmacies. Pourquoi faites-vous un procès à cette société ?

L.G. : Nous avons fait une erreur, les procès intentés n’ont fait qu’accroître la publicité autour des assistants d’écoute. Sur le fond, ces assistants seront inefficaces et le fait que le ministère ait rendu leur vente en pharmacie possible est une erreur. Encore une fois, les pouvoirs publics ont vu l’audition comme un produit, comme un marché, alors que c’est un problème de  santé aux conséquences lourdes ! Les pharmaciens n’en vendent que très peu, ils n’ont pas envie que leurs clients reviennent insatisfaits.  Mais comme ces produits ressemblent à ceux des audioprothésistes, ils ajoutent à la confusion. La décision prise par le ministère a évidemment été contestée par toutes les professions de santé.  En revanche, nous menons une réflexion avec le ministère de la santé pour qu’une offre d’accessibilité en audioprothèse, inférieure au prix moyen du marché de 1500 € par oreille, soit disponible, car nous avons bien conscience que le reste à charge les rend inaccessibles à certaines populations. Il s’agit d’un enjeu majeur de santé publique !

Propos recueillis par Sylvain Aubril par le site lsa-conso.fr (lien)

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