Catégories
Actualités Audioprothésistes Partenaires Presse

Road Show Signia 2017

Signia vous convie à son Road Show pour vous présenter les dernières nouveautés !

Consultez les dates de passage pour savoir quand ils se rendent près de chez vous.

Inscrivez-vous et consultez le programme sur : www.roadshow-signia.com

Catégories
Associations Audioprothésistes Presse

CDP UNSAF : Les syndicats de professionnels de santé et ceux qui les dirigent méritent le respect.

La FNEA soutient l’UNSAF et son président.

 

Communiqué UNSAF « AFFLELOU : quand les métiers deviennent flous, il y a un loup ! » :

Article : « Alain Afflelou répond au président de l’Unsaf » :

 

 


Communiqué UNSAF « AFFLELOU : quand les métiers deviennent flous, il y a un loup ! » :

Article : « Alain Afflelou répond au président de l’Unsaf » :

Catégories
Actualités Audioprothésistes Congrès Événement Presse

Congrès Société Française d’Audiologie 2017

La Société Française d’Audiologie organise son congrès les 29 et 30 septembre 2017 à Paris à la cité universitaire internationale.

Le thème retenu pour cette année est l’impact de la surdité sur le neuro-développement cérébral de la conception de l’enfant à la personne âgée.

De nombreuses conférences y seront animées, avec la présence de Monsieur Lionel COLLET en tant que président d’honneur.

Si vous souhaitez y participer, sachez que la SFA recherche 5 à 10 étudiants en audioprothèse afin de tenir l’accueil et le vestiaire lors du congrès, en échange de quoi l’entrée leur serait offerte.

Les personnes intéressées peuvent contacter Monsieur Coez à cette adresse mail: ac.sfa2017@numericable.fr ainsi que la société organisatrice à: sfa2017@ant-congres.com

Si toutefois vous désirez assister aux diverses conférences, vous pouvez vous inscrire sur ce lien : http://www.sfa2017.fr/INSCRIPTION_a24.html. Le tarif pour les étudiants, sur présentation d’un justificatif, est de 100€.

Catégories
Actualités Audioprothésistes Congrès Événement Presse

Colloque AFREPA 2017

Après Marseille, c’est à Lyon que nous avons le plaisir de vous convier au prochain colloque de l’AFREPA, qui se tiendra les 15 et 16 septembre 2017 au Palais des congrès.

« Les acouphènes, ça se passe dans les oreilles mais aussi dans la tête ! ». Derrière cette généralisation ne se cacherait-il pas une part de vérité ?

Ce 8ème colloque de l’AFREPA, auquel vous convie l’équipe lyonnaise, explorera les mécanismes et les possibilités thérapeutiques des acouphènes, en ciblant les aspects psycho-acoustiques, attentionnels et émotionnels. Nous verrons comment les dysfonctionnements du système auditif (traumatisme sonore, vieillissement) s’intriquent avec des éléments qui relèvent de la psychopathologie. Comment orienter et structurer l’accompagnement thérapeutique en tenant compte au mieux des spécificités de chaque patient ? Comment optimiser les thérapies sonores en fonction des caractéristiques audiologiques ? Sur quels critères choisir le type de soutien psychologique à apporter au patient ?

En quoi l’hyperacousie modifie-t-elle la prise en charge ? Que peut-on espérer des recherches en neurosciences portant sur l’attention.

 

Inscriptions : https://drive.google.com/open?id=0BxsD-VLrlkbEcGN0LVVOYWY5MkE

 

Programme : https://drive.google.com/open?id=0BxsD-VLrlkbEMHVxZ1Q1VGtTUUE

 

Sachez que des places seront offertes aux étudiants bénévoles pour les vestiaires :

 

  • 3 places pour le Jeudi de 15h à 18h
  • 4 places pour le Vendredi de 12h30 à 18h
  • 5 places pour le Samedi de 8h30 à 17h30

 

Alors n’hésite pas à envoyer un email à secretaire.fnea@gmail.com pour faire bénévole !!

 

https://drive.google.com/open?id=0BxsD-VLrlkbEenZNZzdGSE83VFU

Catégories
Actualités Audioprothésistes Événement Presse

Soirées ORL 2017

A l’occasion du 89ème Congrès mondial des ORL, la Société des Jeunes ORL Parisiens (SJORLP) a organisé son premier AfterwORLk officiel.

C’est donc au VIP Room, dans le premier arrondissement parisien, sur le thème “Fifty Shades of SJORLP”, que près de 600 personnes se sont retrouvées ce Lundi 26 Juin 2017 afin de passer une agréable soirée. Ce congrès était l’occasion de promouvoir l’interdisciplinarité. C’est pourquoi les internes en ORL de tout le pays, mais aussi des chefs de clinique, assistants, praticiens hospitaliers et professeurs des universités, ainsi que les audioprothésistes et les orthophonistes étaient conviés pour venir partager ce moment.

Merci à la SJORLP de nous avoir invités, et au plaisir de se retrouver lors de prochains événements !

Catégories
Actualités Audioprothésistes Congrès Presse

Congrès ORL 2017

Du 24 au 28 juin 2017 s’est tenu à Paris le 21ème congrès mondial ORL organisé par l’IFOS (International Federation of Otorhinolaryngological Societies). L’événement fut un réel succès puisqu’il a rassemblé plus de 8500 personnes dont 7600 médecins. Ainsi, 88 nations furent représentées.

Aussi, le Professeur Bernard FRAYSSE, chef de service ORL au CHU de Toulouse, fut nommé le samedi 24 juin à la présidence de l’organisation mondiale d’ORL.

Le congrès fut animé par des conférences, des ateliers, des tables rondes et autres interventions sur le domaine de l’audiologie.

Ce week-end fut également l’occasion d’exposer le matériel utilisé dans le domaine ORL, que ce soit dans les cabinets comme dans les blocs opératoires.

Le prochain congrès s’organisera au Canada en 2021.

Catégories
Actualités Audioprothésistes Presse

« Avenir de l’Audioprothèse » : établir une doctrine commune vis-à-vis des Ocam

“À l’occasion d’une conférence de presse jeudi 26 février, le Syndicat National des Audioprothésistes-Unsaf, le Syndicat national des entreprises de l’audition (Synea) et le Collège national d’audioprothèse (CNA) ont formalisé le lancement de l’initiative « Avenir de l’Audioprothèse », qui vise à défendre les spécificités du métier d’audioprothésiste.

Son objectif : fédérer les acteurs du secteur afin de parler d’une même voix dans le respect des spécificités de chacun et gagner ainsi en légitimité à la fois auprès des pouvoirs publics, mais également auprès du grand public. Et, dossier prioritaire, sensibiliser les décideurs à la nécessaire augmentation de la prise en charge de l’audioprothèse en France.

 Aussi, l’ordre du jour concernait ce matin les plates-formes mises en place par les OCAM en audioprothèse.

Guillaume Flahault, le président du Syndicat national des entreprises de l’audition (Synea) a de ce fait énoncé les critères d’acceptabilité vis-à-vis des Ocam et qui impliquent nécessairement :

  • La liberté de choix du patient : 
    Cela implique l’absence de réseaux « étroits ». Le principe de liberté de choix du patient exclut de fait des orientations trop directives données aux patients et des écarts trop élevés dans les remboursements différenciés.
  • La reconnaissance du postulat que la qualité de la prestation est la clé de la réussite de l’appareillage : 
    Un principe qui exclut une sélection des produits basée uniquement sur le prix et des prix imposés qui ne permettraient pas une prestation qualitative.
  • La reconnaissance mutuelle et l’indépendance de chaque métier.
    Cela exclut l’intrusion dans la relation client/fournisseurs, mais également la définition de protocoles d’appareillages par les Ocam, la sélection ou l’exclusion de certains fabricants ou de certains produits, la définition des prix par les Ocam et qui pourraient être différents entre eux et enfin, tout ou partie d’un assortiment produit par les Ocam, ce qui pourrait orienter le choix du professionnel de l’audition.

« Ne laissons pas des tiers se substituer à l’audioprothésiste dans l’exercice de sa profession », concluait Guillaume Flahault avant de laisser la parole au président de l’Unsaf, Luis Godinho.

« Je tiens à rappeler que le libre choix de l’appareil auditif par l’audioprothésiste est prévu par la loi », soulignait Luis Godinho avant de citer que :

  • Depuis la Loi n° 67-4 du 3 janvier 1967, l’audioprothésiste, qui procède à l’appareillage des déficients de l’ouïe, a la responsabilité légale du choix, de l’adaptation, de la délivrance et du suivi pendant toute la durée de vie de l’appareillage.
  • En 2013, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a justifié la législation en vigueur en soulignant qu’ « aucun professionnel, sauf l’audioprothésiste, n’est compétent pour effectuer cette opération de préconisation, essai, accompagnement ». « Le choix de la prothèse est donc laissé aux seules mains de l’audioprothésiste et ne pourrait être contrôlé que par un professionnel disposant de la même compétence. »

« Par ailleurs, un cadre légal interdit des négociations directes entre les plates-formes et les fabricants », précisait-il avant de citer :

  • Tout appel d’offres, référencement ou sélection, entraînant des négociations directes entre plateformes de référencement et fabricants d’appareils auditifs, est en contradiction avec l’article L.4361-1du Code de la Santé Publique (CSP).
  • Toute influence dans le choix de l’appareil ou de la gamme d’appareils auditifs par la plate-forme est également incompatible avec l’article L4361-1 du CSP.

« Enfin, il existe une forte hétérogénéité des prestations fournies, en fonction de la plateforme dont dépend le patient », expliquait encore Luis Godinho :

  • Les tarifs plafonds mis en place par les plates-formes sont très variables pour la fourniture et l’adaptation du même appareil auditif.
  • Un audioprothésiste, s’il adhère à plusieurs plates-formes, pourrait être amené à pratiquer des tarifs différents pour un même produit, la durée de la prestation associée devenant la seule variable d’ajustement.
    Les tarifs les plus faibles correspondront ainsi à un suivi minimal du patient, entraînant une baisse de la qualité de son parcours de soins.

Pour Éric Bizaguet, président du Collège national d’audioprothèse, « la restriction du choix prothétique peut-être dommageable dans le processus d’appareillage d’un malentendant. Et d’insister : Le libre choix du fabricant et du produit par l’audioprothésiste est indispensable à la qualité de la prise en charge. Il faut assurer au malentendant l’accès à l’aide auditive la plus adaptée à ses besoins. Aussi, plus globalement, toute restriction est dommageable en médecine ! De ce fait, il faut impérativement aujourd’hui que les plates-formes  et comprennent mieux notre travail, notre métierLe risque in fine, est que se crée une audioprothèse à deux vitesses, et ce au sein d’un même laboratoire… », insistait-il. Des propos repris par Luis Godinho qui précisait : « Si on fait une sélection de fabricants, on enlève des solutions thérapeutiques et on prive le malentendant d’un accès à l’intégralité du panel d’innovations que les différents fabricants présents sur le marché proposent aujourd’hui aux malentendants. Aussi je tiens à préciser qu’en audioprothèse contrairement par exemple à l’optique, secteur d’activité avec lequel nous sommes souvent comparés, nous ne traitons pas de problème “géométrique”, mais de problèmes sensoriels… »

Liberté de choix du patient ; reconnaissance du postulat que la qualité de la prestation est la clé de la réussite de l’appareillage ; reconnaissance mutuelle et l’indépendance de chaque métier : trois principes qui scellent les bases de la doctrine commune mise en place par « Avenir de l’audioprothèse » dans le rapport qu’entretien la profession vis-à-vis des Ocam. Aussi, l’initiative « Avenir de l’audioprothèse » ne souhaite pas entamer une « guerre » à l’encontre des Ocam, avec lesquels un véritable discours est désormais instauré grâce au travail commun de tous les syndicats de la profession. Elle souhaite plutôt ouvrir un débat public sur la question des réseaux d’audioprothésistes. Gageons que la profession ainsi rassemblée, saura faire connaître les spécificités du métier d’audioprothésiste aux organismes complémentaires d’assurance maladie, afin que la qualité de la prise en charge audioprothétique puisse être pérennisée dans le temps.”

Article d’EDP-Audio 

Catégories
Actualités Audioprothésistes FNEA Presse

Manifestation record contre le projet de Loi Santé

Entre 19 000 professionnels de santé, selon la préfecture de police, et 40 000 selon les organisateurs, ont défilé dimanche 15 mars dans l’après-midi à Paris pour protester contre le projet de loi de Santé.

La manifestation, initiée par les syndicats d’internes fin janvier, a rassemblé une grande majorité des médecins et étudiants en médecine, mais aussi des pharmaciens, des chirurgiens-dentistes, une cinquantaine d’audioprothésistes aussi, qui ont défilé aux côtés des paramédicaux de l’ensemble des régions de France, à l’appel de la quasi-totalité des syndicats de professionnels de santé libéraux. Le Syndicat national des médecins spécialisés en ORL (SNORL), qui participait également à la manifestation, a pour sa part recensé 200 médecins ORL dans le cortège.

Le cortège, gonflé de ballons, de slogans et de tirs de fumigènes, s’est étiré de la place Denfert-Rochereau (14e arrondissement), vers 14 heures, jusqu’à la place Vauban (7earrondissement), à quelques dizaines de mètres du ministère des Affaires sociales et de la Santé, où il s’est dispersé dans le calme peu après 17 heures.

Comme de nombreux syndicalistes se sont plu à le rappeler, le texte semblait faire l’unanimité contre lui chez les participants. Des médecins de tous horizons ont mis en avant un « ras-le-bol » global. Tous ont mis en avant leur mécontentement à l’égard des caisses d’assurance maladie, redoutant que la généralisation du tiers payant n’accroisse encore les démarches administratives et la paperasserie, ainsi que le rôle croissant des complémentaires santé.

Pour fermer la marche se trouvaient le camion rouge du Mouvement pour la santé pour tous, collectif de 45 organisations représentant en quasi-totalité des professionnels libéraux, dont le Syndicat national des audioprothésistes-Unsaf, qui réclamaient non pas la réécriture du projet de loi, mais son retrait pur et simple. Le but de cette mobilisation est « d’alerter les Français sur les risques de perte du libre-choix de leur soignant et de disparition du secret médical », faisait savoir le Mouvement pour la santé de tous, qui souhaite « donner une chance à la rédaction d’une vraie réforme visant à améliorer la qualité, la continuité et la coordination des soins sur tout le territoire ». Luis Godinho, le président de l’Unsaf soulignait lors de la manifestation la “solidarité des audioprothésistes avec les autres acteurs du parcours de soin de l’audition : les médecins généralistes, les ORL, les orthophonistes et, plus largement avec tous les professionnels de la santé présents aujourd’hui.

À l’issue de la manifestation, la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes a reçu pendant près d’une heure trente au ministère une délégation des principaux organisateurs, dont les syndicats représentatifs des médecins libéraux, pour leur confirmer les ajustements au projet de loi annoncés en début de semaine lors d’une conférence de presse. Lors d’un bref point presse suivant cette entrevue, Marisol Touraine a rappelé sa « volonté de dialogue » avec les professionnels. Elle a confirmé le maintien de l’examen du texte par le Parlement, qui débutera mardi soir par la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, avec le dépôt d’amendements du gouvernement rédigés suite à la concertation engagée fin janvier avec les professionnels de santé. Pour Marisol Touraine, ces amendements sont à même de « répondre aux préoccupations » des professionnels de santé, notamment sur les garanties apportées aux praticiens pour la généralisation du tiers payant ou l’organisation de communautés professionnelles territoriales de santé.

Elle a par ailleurs assuré aux jeunes médecins que la liberté d’installation ne serait pas remise en cause. Interrogés à l’issue de ce point presse, les syndicats de médecins libéraux étaient partagés sur la réponse de la ministre face à la mobilisation de la profession, soulignant qu’ils n’avaient pas pu consulter les amendements qu’elle entendait déposer sur le texte.

« Il y a un signal d’écoute de Marisol Touraine et du gouvernement, reste à voir si ce signal comprend les mesures dont nous avons besoin », a observé le docteur Claude Leicher, président du Syndicat des médecins généralistes (MG France). « Malgré 40 000 médecins toutes générations confondues qui se sont réunis à Paris contre le projet de loi Santé, la ministre n’a rien annoncé de nouveau », a déploré le Dr Jean-Paul Ortiz, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF). « Ce projet de loi de santé doit bouger, la ministre doit entendre la colère des médecins (…). Or aujourd’hui nous n’avons eu aucune avancée », a-t-il ajouté. « Il y avait 40 000 personnes dans la rue, et rien ne change. Nous avons affaire à un mur », a déploré le Dr Hamon, stigmatisant la « surdité » du gouvernement et annonçant la poursuite des pétitions contre la loi signées par les patients, avec pour objectif un million de signatures.

Source : http://www.edp-audio.fr/actualites/professions/4490-manifestation-record-contre-le-projet-de-loi-sante

Catégories
Actualités Audioprothésistes FNEA Presse

MANIFESTATION – LOI MACRON – 15 MARS 2015 – PARIS

Solidaires avec les professionnels de santé, les audioprothésistes manifesteront le 15 mars

Pour les étudiants souhaitant manifester pour soutenir son futur : https://docs.google.com/forms/d/1vOb_9VWyRjGRSYvNUF-GB-j04FrP6_x6XnJ1xf-M2NM/viewform

 

Contrairement à ses engagements, Marisol Touraine permet la modification de notre système de santé par la loi Macron, à vocation économique

Alors que, selon ses déclarations, les points relatifs à la santé devaient être discutés au sein de la Loi de Santé, un article additionnel à la Loi Macron relatif à l’exercice des audioprothésistes a été adopté le 30 janvier dernier.

La Ministre des Affaires Sociales, de la Santé et du Droit des Femmes a confirmé le non respect de ses engagements en déclarant dans la presse : « Une mesure dans la loi Macron prévoit plus de transparence en matière de lunettes et d’appareils auditifs, afin de faire la lumière sur les prix ».

 

La Ministre n’entend pas nos propositions pour une meilleure prise en charge de l’audioprothèse et des troubles de l’audition

Les risques de la perte d’audition pour la santé (isolement, accélération du déclin cognitif et perte d’autonomie) sont maintenant reconnus. La faible prise en charge par l’Assurance Maladie et les organismes complémentaires laisse près de 1000€ par oreille à la charge des malades âgés malentendants.

Afin d’éviter le renoncement aux soins de ces patients, l’Unsaf a rendu publiques en 2013 ses propositions de tarifs négociés. L’IGAS souligne, dans un rapport de janvier 2014, que « l’ouverture manifestée par l’UNSAF pour proposer aux patients une offre à prix raisonnables (…) représente à cet égard une opportunité à saisir  ». Force de propositions, notre profession n’a cependant eu aucun retour de la Ministre ou de son cabinet.

 

Solidaires avec les autres professionnels de santé, les audioprothésistes manifesteront le 15 mars

  • aux côtés des autres acteurs du parcours de soins de l’audition : syndicats des médecins généralistes, syndicat des ORL (SNORL), Fédération Nationale des Orthophonistes (FNO)
  • solidaires avec toutes les autres professions de santé
  • membres fondateurs du collectif « Le Mouvement Pour la Santé de Tous ».

 

Organisation voyage et point de rendez-vous des audioprothésistes

Pour les transports vers Paris, une solution commune pour trouver des solutions est proposée : https://printempsdelasante.wordpress.com/jorganise-mon-voyage/

 Rassemblement à partir de 13H, place Denfert-Rochereau à Paris 14e, pour un départ du cortège à 14H00

POINT PRÉCIS DE RDVDevant le RER B, à l’entrée de l’avenue René Coty sur la place Denfert Rochereau.

Sans titreSans titre2

Trajet approximatif de la manifestation : 

Sans titre3

  Pour plus d’informations : president.fnea@gmail.com

Catégories
Actualités Audioprothésistes FNEA Presse

Malentendu dans la loi Macron sur… l’audioprothèse

Un amendement a introduit une obligation de devis qui mélange l’optique et les audioprothèses dans la loi Macron, et qui créerait de la confusion. Théoriquement, ce volet devait être examiné dans la loi Santé, qui pourrait encadrer les remboursements des mutuelles, comme pour les lunettes… Luis Godinho, président du Syndicat des audioprothésistes, nous livre sa réaction.

Interview de Luis Godinho, Président du Syndicat national des audioprothésistes (UNSAF)

LSA : Que change la loi Macron pour les audioprothésistes ? Quelle est la part des pure players comme Audika, des opticiens et d’internet sur ce marché ?

Luis Godinho : D’abord, le gouvernement s’était engagé à ce que les articles consacrés à la santé ne soient pas discutés dans la loi Macron, mais dans la loi Touraine sur la santé, et cet engagement n’a malheureusement pas été tenu. L’amendement adopté du député Razzy Hammadi introduit de la confusion en ajoutant une obligation de devis dans un même texte pour les opticiens et les audioprothésistes, qui nous pose problème. L’audioprothésiste n’est pas un opticien, il est fait référence à des  « vendeurs » qui n’existent pas dans l’audioprothèse, les problématiques sont totalement différentes. Nous avons déjà depuis longtemps une obligation de présenter un devis normalisé à nos patients, et, sans nous prononcer sur l’utilité d’un nouveau devis pour les opticiens, refusons la confusion résultant d’un texte commun à deux professions différentes. L’optique semble de plus en plus assimilée à un bien de consommation, ce qui n’est pas le cas de l’audioprothèse : il faut 10 à 15 heures pour parvenir à déterminer la perte d’audition et à la compenser, avec un dialogue permanent avec le patient. Impossible de vendre des audioprothèses sur internet, ça ne marche pas sans accompagnement humain. Ce n’est pas le même marché non plus : l’audioprothèse représente 900 millions d’euros de chiffre d’affaires, 6,5 fois moins que l’optique, pour 3000 audioprothésistes dont 25 % sous enseigne Audika et Amplifon, 30 % sous enseignes diverses comme Audio 2000, 30 % audioprothésistes indépendants sans enseigne, 10 % sous enseigne Audition Mutualiste et quelques pourcents pour Optical Center et Afflelou.

LSA : Les associations de consommateurs estiment qu’il n’y a pas assez de concurrence et que les audioprothèses, à 1500 euros par oreille, sont bien trop chères. Est-ce le cas ?

L.G. Si vous devez passer un scanner et que vous êtes remboursé 20 € alors que l’acte en coûte 200 €, c’est bien trop cher ! Ou trop mal remboursé ! L’audioprothèse, ce n’est pas simplement de l’achat et de la vente d’un produit. Dans les 1 500 €, remboursés 120 € par la sécurité sociale, le matériel ne représente que la moitié du coût, et le temps consacré par l’audioprothésiste à analyser la perte d’audition et à régler les appareils le reste. L’Igas et UFC-Que Choisir ont reconnu que l’intervention de l’audioprothésiste est essentielle. Qu’on demande aux malentendants, s’ils n’ont pas besoin de leur audioprothésiste !  Et si les prix paraissent élevés, les réseaux de la Mutualité Française, qui ont une vocation sociale, affichent des tarifs à peine inférieurs de 10 à 12 %. Enfin les prix moyens sont plus chers à l’étranger, de l’ordre de 1700 € en Belgique par exemple, selon l’étude la plus récente dont je dispose. L’audioprothèse est surtout trop mal remboursée par la sécurité sociale et par les complémentaires.

Besoin d’un meilleur remboursement “plancher”

LSA : Pourtant,  les remboursements des audioprothèses par les mutuelles pourraient être encadrées, comme c’est le cas pour les lunettes ?

L.G. Je suis pour un encadrement du remboursement par les mutuelles des audioprothèses, s’il nous donnait un meilleur remboursement plancher ! Nul ne met des audioprothèses pour l’esthétique, comme c’est le cas parfois pour les lunettes. Les mutuelles, qui regardent la demande, choisissent de bien rembourser les lunettes au détriment des audioprothèses. C’est simple, la surdité a un chiffre d’affaires six fois plus petit que l’optique, mais le remboursement est 18 fois moins élevé !  L’Igas a d’ailleurs écrit que le montant des remboursements était totalement déconnecté de la réalité économique, avec 120 € remboursés par la sécurité sociale et 350 € environ par les complémentaires. Les Allemands remboursent plus, environ 800 euros. Ce n’est pas pour faire plaisir aux audioprothésistes allemands ! Le gouvernement devrait avoir une approche plus médico-économique. Car si le reste à charge est très important, les gens ne s’équipent pas, et enchaînent les problèmes de santé, les chutes, les dépressions, la dépendance. L’approche doit être globale.

LSA : Un arrêté pris par le ministère de la Santé a autorisé la mise en marché des audioprothèses Sonalto dans les pharmacies. Pourquoi faites-vous un procès à cette société ?

L.G. : Nous avons fait une erreur, les procès intentés n’ont fait qu’accroître la publicité autour des assistants d’écoute. Sur le fond, ces assistants seront inefficaces et le fait que le ministère ait rendu leur vente en pharmacie possible est une erreur. Encore une fois, les pouvoirs publics ont vu l’audition comme un produit, comme un marché, alors que c’est un problème de  santé aux conséquences lourdes ! Les pharmaciens n’en vendent que très peu, ils n’ont pas envie que leurs clients reviennent insatisfaits.  Mais comme ces produits ressemblent à ceux des audioprothésistes, ils ajoutent à la confusion. La décision prise par le ministère a évidemment été contestée par toutes les professions de santé.  En revanche, nous menons une réflexion avec le ministère de la santé pour qu’une offre d’accessibilité en audioprothèse, inférieure au prix moyen du marché de 1500 € par oreille, soit disponible, car nous avons bien conscience que le reste à charge les rend inaccessibles à certaines populations. Il s’agit d’un enjeu majeur de santé publique !

Propos recueillis par Sylvain Aubril par le site lsa-conso.fr (lien)

[ap-form id=”2″]

[ap-form id=”3″]